L’utilisation du GSM en conduisant : les effets sont similaires à ceux de la conduite sous l’emprise de l’alcool

Téléphoner en conduisant ? Ceci n’est pas possible sans de mettre en danger votre sécurité et celle d’autrui! On ne peut pas conduire correctement (c’est à dire en étant véritablement attentif à son véhicule et aux aléas de la circulation) tout en téléphonant.

Plusieurs études ont été menées dans différents pays, ont la même conclusion.

Cela est dû à plusieurs facteurs :

On quitte la route des yeux le temps de saisir le téléphone pour répondre à un appel. Pire encore si on composer un numéro. On estime le temps de distraction entre 5 et 12 secondes pour taper un numéro pré-programmé et parfaitement connu. Cela représente 180 m et 430 m parcourus en aveugle à la vitesse de 130 km/h.

Téléphoner au volant multiplie ainsi le risque d’accident par 4, et même par 6 lors des premières secondes.Deuxième source d’inattention, la perte de concentration due à la conversation elle-même

L’esprit se focalise sur la conversation distante plutôt que sur la conduite, qui se traduit notamment par:

  • Un allongement du temps de réaction. Le temps de réaction d’un jeune adulte conduit tout en téléphonant à l’aide un kit mains-libres est comparable à celui d’un homme de 70 ans !
  • Un rétrécissement du champ visuel avec fixation du regard sur un champ antérieur, au détriment de la vision latérale et de l’usage des rétroviseurs latéraux ou intérieurs réduction instinctive et parfois brutale de la vitesse (d’environ 12 %), qui peut se révéler dangereuse dans un trafic dense.
  • Un manque d’attention envers l’environnement extérieur et les panneaux (plus des 3/4 des conducteurs qui téléphonent oublient de s’arrêter aux passages piétons, et 2/3 ne se souviennent pas des panneaux qu’ils viennent de croiser)
  • Une tendance à dévier de sa trajectoire et à quitter sa voie de circulation

Tous ces effets sont typiques pour une conduite sous l’emprise de l’alcool. Même si le gros des ces effets se font particulièrement ressentir dans les premières secondes de la conversation, elles durent pendant tout le temps de la conversation que l’appel soit donné ou reçu.