Comment se protéger à moto ?

Conducteur de moto qui porte ses équipements de protection

Les accidents de la route sont généralement plus nombreux et plus dangereux pour les motards. En effet, contrairement à un automobiliste, le conducteur de la moto roule à nu, puisqu’il n’est pas protégé par la carrosserie de la voiture. C’est pour cela que depuis le 20 novembre 2016, la circulation en 2 et 3 roues en France est assujettie à certains équipements obligatoires qui permettent de mieux assurer la sécurité du conducteur et du passager éventuel. En ne portant pas ces équipements, les motards font une infraction au Code de la Route et sont passibles de sévères sanctions. Il est également conseillé de porter certains accessoires de protection non-obligatoires, afin d’être mieux protégés sur une moto. D’ailleurs, la connaissance de ces équipements est essentielle pour ceux qui vont passer le permis moto.

Le casque : l’équipement obligatoire et prioritaire pour rouler à moto

En France, le conducteur de la moto et le passager doivent obligatoirement porter un casque. Celui-ci doit d’ailleurs être homologué pour ne pas être sanctionné lors d’un contrôle. Ainsi, il est essentiel de ne porter que les modèles présentant l’étiquette blanche ECE ou NF pour pouvoir bénéficier d’une protection optimale. En cas de contrôle routier, il est également imposé que le casque soit attaché. Ces dispositions sont importantes dans la mesure où cet équipement a pour rôle de protéger la tête en cas de chute ou de choc. Dans le cas de l’absence du casque lors de la circulation sur une moto, les contrevenants risquent un retrait de 3 points sur leurs permis moto. Cette sanction est également accompagnée d’une amende forfaitaire de 135 €, mais pouvant atteindre 750 €. Rappelons qu’en cas de contrôle, vous êtes tenu de présenter une assurance moto valide. Si vous n’êtes pas en règle, les contrôleurs routiers peuvent même ordonner une immobilisation du véhicule ou une mise en fourrière.

Porter des gants spéciaux pour conduire une moto

Parmi les équipements obligatoires lors de la conduite d’une moto, les gants sont également imposés pour le conducteur et le passager. Tout comme le casque, les gants utilisés doivent aussi être homologués. Les modèles adéquats sont ainsi reconnaissables à leurs marquage CE. En cas de non-port de gants, le motard s’expose à une amende forfaitaire de 68 € qui peut monter jusqu’à 450 €. L’infraction peut aussi donner lieu au retrait d’un point du permis moto. Le véhicule risque aussi une immobilisation ou une mise en fourrière si d’autres infractions sont constatées lors du contrôle.

Le gilet réfléchissant : essentiel pour ne pas passer inaperçu

Afin de réduire le nombre des accidents dus à l’inadvertance des autres conducteurs de véhicules, ainsi qu’aux faibles conditions de visibilité, le nouveau Code de la Route impose aux motards de s’équiper d’un gilet spécial. Celui-ci doit être porté par le motard ou être disponible dans un compartiment du 2 ou 3 roues. Pour pouvoir bien choisir votre gilet de haute visibilité, veillez à vérifier que le marquage CE y est bien apposé. Cela garantit que le modèle est homologué et vous évitera d’être sanctionné en cas de contrôle routier. D’ailleurs, la souscription à une assurance moto de collection nécessite d’utiliser uniquement des équipements conformes au Code la Route. Les motards qui roulent sans cet équipement sont passibles d’une amende forfaitaire de 11 €, mais qui peut monter jusqu’à 38 €. Toutefois, le Code de la Route stipule aussi que les conducteurs doivent obligatoirement revêtir un gilet réfléchissant lorsqu’ils sont contraints de faire un arrêt d’urgence. Ce n’est qu’à cette seule condition qu’ils pourront quitter le véhicule qui est immobilisé sur la route. Dans ce contexte, la constatation de l’infraction donne lieu à une amende pouvant aller de 135 € à 750 € et peut même être suivie d’une immobilisation ou d’une mise en fourrière du véhicule.

Des éclairages obligatoires pour les 2 et 3 roues

Pour pouvoir circuler conformément au Code la Route en vigueur, les véhicules à 2 et 3 roues doivent obligatoirement être équipés de certains types de feux :

  • Feux de route,
  • Feux stop,
  • Feux de position arrière,
  • Feux de croisement.

Lors des contrôles routiers, ces éclairages doivent être en bon état de fonctionnement. Ces feux permettent non-seulement aux motards de voir, mais aussi d’être vus. Ainsi, ils sont essentiels à la sécurité du motard la nuit et lorsque les conditions de visibilité sont faibles. Vous pouvez demander un devis en ligne d’assurance moto pour connaître les prises en charge relatives à un accident nocturne. Le non-respect de cette règlementation est passible d’une amende pouvant aller de 68 € à 450 €. Des éclairages non-fonctionnels peuvent d’ailleurs occasionner l’immobilisation et la mise en fourrière de la moto.

Les équipements de protection facultatifs

En plus des équipements obligatoires prévus par le Code la Route pour les motards, il est également conseillé d’avoir certains équipements facultatifs. En effet, en dehors de la tête et des mains, le reste du corps du conducteur doit aussi être bien protégé. En cas d’accidents, il est ainsi possible de réduire les dégâts corporels en portant une combinaison, un blouson, un pantalon et des chaussures spécialement dédiés aux motards. Il existe même des airbags sous-forme de gilets ou de blousons, qui peuvent se gonfler en cas de chute ou de choc, afin de mieux protéger le motocycliste des blessures.